vendredi 20 juin 2008

Mr le Maire En Vacance !


La justice doit sanctionner sévèrement des abus de pouvoir, des malversations et des dilapidations des deniers publics.


Au cours des deux prochaines décennies, le Maroc est appelé à rompre définitivement avec les pratiques de corruption et de mauvaise gestion des ressources humaines. Ce n’est point là un voeu pieux mais les résultats d’une étude sérieuse élaborée par un groupe de travail qui a planché sérieusement, à la fin de l’année dernière, sur les maux de la corruption qui gangrènent la société marocaine. Parmi les recommandations de ce groupe, il y a lieu de signaler la nécessité de créer « une agence de lutte contre la corruption, pourvue de l’autonomie nécessaire, chargée d’observer et d’étudier le phénomène, de proposer des solutions appropriées et d’en suivre la mise en oeuvre, et enfin d’exploiter les données relatives aux déclarations de patrimoine ».


La transparence dans la gestion de la chose publique, l’obligation de rendre compte devraient devenir une pratique courante. Ces propositions sont d’une actualité brûlante au moment où les scandales financiers qui avaient secoué le pays au cours de ces dernières années avaient révélé que le manque de débat citoyen sur certains grands dossiers concernant la vie publique pouvait conduire à tous les abus.Oracle Content & Collaboration

Les scandales financiers qui avaient éclaboussé, au cours de ces dix dernières années, des personnalités de premier plan, des dirigeants d’entreprises et des élus, marquent la rentrée judiciaire. Ces affaires dans lesquelles de gros bonnets sont impliqués sont présentées devant la justice, au cours de la deuxième moitié du mois de septembre.
C’est le 19 septembre que devra s’ouvrir à Casablanca le procès impliquant Abdelaziz Laâfora,


Ahmed Chawki, Abderrazak Afilal, Youssef Tazi, ainsi qu’une vingtaine de fonctionnaires relevant de la commune de Aïn Sbaâ. Tout ce beau monde est poursuivi dans une affaire de dilapidation de deniers publics, d’abus de pouvoir et de malversation. L’affaire en question remonte à quelques années déjà lors de l’exécution du programme d’habitat Hassan II et qui visait le relogement des bidonvilles des Carrières Centrales. Le rapport d’instruction de 500 pages révèle, en détails, tous ces dépassements et ces abus dont ont fait preuve ceux qui étaient censés veiller sur la bonne marche du projet. Dans le même registre, la Cour d’appel de Casablanca devra examiner une autre affaire de dilapidation de deniers publics et pour laquelle Abdelmoughit Slimani, l’ancien président de la commune urbaine de Casablanca avait écopé, en


première instance, d’une peine d’emprisonnement de 10 ans.
Et ce n’est pas tout. Dès le 26 septembre, 18 accusés dans l’affaire du CIH devraient répondre devant la justice de détournement de fonds devant la Cour d’appel de Casablanca. Le principal accusé dans cette affaire et qui n’est autre que My Zine Zahidi, l’ex-président du CIH, est toujours en fuite à l’étranger. Ce dernier, accusé d’avoir accordé de grands crédits sans garantie, n’avait pas hésité à mettre en cause des ministres et des conseillers du Roi qui auraient « fait pression sur son établissement pour faciliter des transactions immobilières illicites et entraver le recouvrement de créances du CIH ».

Le 27 septembre, la justice est appelée à se prononcer dans une autre affaire de dilapidation de deniers publics, d’abus et de trafic d’influence. Dans cette affaire, ce sont Abdellatif Laraki, ex-PDG de la Banque populaire,Mustapha Rar, ex-directeur de la BCP à Paris, et d’autres hauts cadres de la banque qui sont impliqués. L’ex-patron de la BCP est poursuivi à la fois par la justice marocaine et française. Ayant été arrêté une première fois en 2002, il avait été relâché après le paiement d’une caution de 2 millions de dh. La police espagnole l’a ensuite arrêté à Madrid, en réponse à un mandat international lancé contre lui par les Français. Laraki, qui est toujours en France, où il fait l’objet d’une instruction judiciaire, devrait apporter un certain nombre d’éclaircissements sur un grand nombre de délits dans les comptes de la succursale de la BP.

A la fin du mois de septembre, un autre banquier devrait répondre d’accusation de détournement de deniers publics et de mauvaise gestion. Farid Dellero, ex-patron de la BNDE, avait déjà passé huit mois derrière les barreaux, à la prison civile de Salé, avant de payer une caution de 2 millions de dh.
Parmi les grands scandales financiers, il y a lieu de signaler celui de la CNSS qui est toujours en cours d’instruction. Là aussi, ce sont quelque 47,7 milliards de dh qui se sont évaporés dans la nature.

Khadija Alaoui - Libération

mercredi 18 juin 2008

Aghbala la Guerre de l`Eau !



Au sont passer les responsables ou le respoinsable ?

L’eau est effectivement un bien économique, nul ne le conteste, car c’est un bien rare. Mais l’eau n’est pas qu’un bien économique, elle est aussi un bien social, un bien culturel, un bien environnemental -Admettre la dimension de bien économique de l’eau n’équivaut pas à accepter de sa transformation en marchandise ni sa soumission aux règles du marché.





la mauvaise gestion d`Aghbala !

A qui la respensabilté ?

La situation difficile des habitants d`Aghbala est due à des facteurs exogènes et endogènes. Comme facteur endogène nous pouvons citer : le laisser-aller, la corruption, la mauvaise gestion et le laxisme et le détournement des fonds prévue pour le développent durable de cette région.

Les maladies liées à l'eau
Fièvres typhoïde et paratyphoïde
Les fièvres typhoïde et paratyphoïde sont des infections causées par des bactéries qui sont transmises lors de l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés/ée par des selles. Une eau propre et un bon assainissement permettent de prévenir la propagation de la typhoïde et de la paratyphoïde. L'eau contaminée est l'une des voies de transmission de la maladie.
La maladie et son effet sur les populations

Aghbala en Ruine*


le président en cause!
La mauvaise gestion administrative de la commune et l’octroi des pratiques illégales destinées à l’habitat rural, à la gestion douteuse des affaires administratives ainsi qu’à la disparition du parc communal, eau potable ainsi que d`autres affaires interne a Aghbala.

Poubelles et Détritus dans la Source d`Eau*


Au sont passer les responsables ?

l'utilisation de grands volumes d'eau provenant des étangs et puits de ferme, des fossés et des cours d'eau. Il arrive parfois que les sources d'eau soient contaminées de façon accidentelle. La contamination des eaux de surface constitue un délit punissable en vertu de la Loi sur les pesticides, la Loi sur les ressources en eau et la Loi sur la protection de l'environnement. Il y a par surcroît violation de la Loi sur la non conformité au droit du consomateurs à la suite de la contamination des eaux.

La Contamination des Eaux d`Aghbala*


Les eaux usées comportent plusieurs pathogènes susceptibles de porter atteinte à la santé humaine. Les eaux usées contiennent en moyenne 107 à 108 bactéries/l. La concentration en bactéries pathogènes est de l’ordre de 104/l (Faby, 1997). Le nombre de germes peut être multiplié par 1 000 dans les eaux de rivières après un rejet urbain ; parmi ces pathogènes le vibrio cholerae agent responsable de la maladie du choléra.Le genre vibrio appartient à la famille des vibrionaceae, rassemble des bacilles à Gram négatif droits ou incurvés et très mobiles grâce à la ciliature polaire. Leurs caractères nutritifs leur permet de supporter de fortes concentrations de sel et donc de survivre dans divers environnements hydriques (eaux de mer, eaux saumâtres). La contamination est donc le plus souvent alimentaire ou hydrique.

Agent pathogène

Vibrio cholerae est une bactérie Gram négatif, aero_anaerobie facultatif, oxydase positif, Vibrio cholerae, responsable du choléra, a été découvert en 1854 par PACINI à Florence et cultivé en 1883 par R. KOCH. Le Vibrio cholerae se développe bien dans l’eau dont la température est supérieure à 15°C, dans les milieux humides alcalins (pH > 8) et salés. Il vit des années dans l’eau profonde et saumâtre (estuaire). Il vit plusieurs jours dans les poissons et crustacés contaminés, dans les déjections humaines (6 à 10 j), à la surface des aliments souillés (2 j). Il résiste bien au froid (10 jours à une température de 5 à 10°).

Mode de contamination

Le choléra est transmis par l’eau et les aliments contaminés. Les importantes flambées soudaines sont généralement provoquées par une source d’eau contaminée. Ce n’est que rarement que le choléra se transmet par contact direct de personne à personne. Dans les zones de forte endémie, la maladie frappe avant tout les jeunes enfants, bien que ceux qui sont nourris au sein soient généralement épargnés

Mode d’action de la toxine cholérique

Les vibrions adhèrent à la muqueuse intestinale et y sécrètent la toxine. Un changement de conformation présente la partie A qui pénètre dans l’anthérocyte. Le glutathion réduit le pont désulfure qui relie A1 à A2. L’activité de A1 s’exprime et hydrolyse NAD+ : [ ADP-ribose] et [nicotinamide] intracytoplasmique augmentent. Les protéines G associées à l’activation de l’adénylcyclase membranaire sont alors capables de fixer ADP-ribose : (ADP-ribosylation). Cela provoque le blocage de l’activité GTPase associée aux protéines G, et l’activation permanente de l’adénylcyclase. L’excès d’AMPc provoque la sortie des ions Cl- vers la lumière intestinale, fuite de Cl- accompagnée par une sortie de Na+, d’eau et d’autres ions vers l’intérieur de l’intestin. Ce qui provoque une déshydratation accompagnée d’un choc hypovolémique et le collapsus.Dose infectieuse : chez les sujets sains, 106-1011 organismes, par ingestion ; varie selon l’acidité gastrique.

Aghbala en Ruine*


Aghbala est un village amazigh en plein moyen Atlas. A 1930 m d'altitude, non loin d'El Ksiba (68km), et à 120 km de Béni Mellal. Entouré de forêts il est très souvent couvert de neige; et cela n'a pas empêché la secheresse d'y sévir. Aghbala de mon enfance (années 50) était très beau avec son jardin central bien entretenu, sa piscine propre, son abreuvoir unique, son souk bien ordonné, ses arbres ornementaux et ses jardins toujours verdoyants irrigués par des cours d'eau intarissables. Au moins cinq rivières entouraient Aghbala: source de Moulouya, Takoust, Ouends, Ouirine et source d'Oued El Abid.Enfant de 9 ans j'ai pêché mon premier barbot à Ouends et j'ai assisté à la pêche à l'anguille aux sources de Moulouya. Joie inoubliable.Notre maison se situait près d'aghbalou au pied de Tabarjit, ce rocher gigantesque qui surplomb Aghbala. Il est plein de grottes où vivaient, parait il, les premiers Ait Soukhmane.Nous, les enfants d'Aghbala, en particulier ceux de l'entourage de Tabarjit allions jouer dans ces grottes, mais aussi à Iyer n'Jamaâ. Vous en souvenez vous Oukajan, Aâmar, Oumerhoun, Ousfiya, Ouhessou, Mkeyssi, Smaili, Zouhri, Ait Hmida, M'haouchi...?Nous laissions nos jeux Quenyoufer, tighilt, takourt quand nous entendions l'appel de la sympathique vielle femme qui traversait les ruelles étroites du village et qui criait "ha t'ibaouin ayichiren!". Elle nous vendait les petits pois cuits à la vapeur. C'était succulant.La nature luxuriante d'Aghbala en cette époque nous gâtait de ces friandises multiples et gratuites: tabgha, taqqa, iderren, guizguiz et les noix. Il y avait deux grandes rangées de noyers à l'entrée du village.Tout le monde se connaissait à Aghbala. Le nombre de famille était encore réduit. Nous étions élevés dans une ambiance de tolérance, de sécurité et de joie.